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Le prao Pétrel, pirogue à balancier.
Le prao Pétrel, pirogue à balancier.
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5 août 2012

Premier prao-bivouac

Peu de sorties pour le Pétrel cette saison.

Au moins, nous avons pu monter une expédition rapide ce week-end. L'objectif est de descendre les gorges du Drac jusqu'au barrage de Monteynard. Depuis le temps que je viens tirer des bords de planche à voile sur le lac, cette partie est toujours inconnue. Une façon personnelle de fêter le cinquantenaire du barrage.

Le bateau est au mouillage depuis plusieurs semaines, le gréement stocké sur le trampoline. C'est donc rapide de l'armer avant de partir. C'est la fin d'après-midi, il fait très beau. Le vent mollit. Force 2-3 je dirais. Nous tirons quelques bords de prés jusqu'à l'entrée des gorges. Puis ça devient très instable. On risque de prendre la voile à contre quelques fois avant de se résigner à affaler.

Le reste de la remontée se fait à la pagaie avec des rafales de face. Le Pétrel prend beaucoup le vent et il n'y a pas de poste de pagayage confortable. Malheureusement, je n'ai pas avancé d'un poil sur mon projet de moteur à pédales. Ca vaudrait quand même bien le coup d'essayer.

Le premier méandre dans les gorges passé, nous découvrons une grande plage parfaite pour le bivouac. Je suis plutôt content de mon accostage. Il faut que je pense à embarquer un tapis rouge. On se baigne un peu et on poursuit l'exploration plus loin en aval.

GOPR3457

Les falaises sont raides autour de nous. On entend beaucoup de cailloux tomber dans les cônes de déjection. Bien qu'on préfère pagayer à ras des falaises, à l'abri des rafales, on tâche de se tenir à l'écart de ces zones à risque.

GOPR3450

GOPR3455

Plus loin, nous voyons le chemin de fer du petit train de la Mure, accroché à la falaise, au lieu de l'éboulement de 2010. Il faudrait le prendre, un jour, ce petit train.

Nous allons jusqu'à la limite de navigation autorisée, en vue du barrage. Le plus loin qu'un prao bleu et blanc soit allé sur ces eaux. On a l'impression de sentir les effets d'un courant invisible qui nous entraine vers le barrage. Il est suffisament tard et on a suffisamment pagayé pour avoir envie de faire demi-tour et installer le campement.

Je dors bien calé sur le trampoline. Mes compagnons choisissent de monter la tente. Ca m'arrange bien car il n'y avait pas place pour qu'on dorme aussi confortablement à plusieurs.

A l'aurore, le ciel gronde. Un orage se rue sur nous. J'ai quand même le temps de monter la tente 2 secondes. J'ai même le temps de descendre le mât.

GOPR3463

Le retour se fait paisiblement, à la rame faute de vent, avec des baignades au soleil et des orages.

Les expéditions, même à deux pas de la maison, c'est bien.

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