Retour à haut risque
J'avais raison de me méfier de la remorque et de quitter l'autoroute.
Avant Lyon, dans une petite montée, j'entends un bruit et je vois dans le rétroviseur le bateau qui se couche vers le fossé.
Je m'arrête le plus vite possible. C'est l'occasion de découvrir que le triangle de détresse est de la vraie camelotte.
Verdict: les vis qui tenaient l'essieu au timon présentent une rupture par fatigue.
Que faire ? Que faire ?
La dépanneuse ? On est samedi soir. Ca va être long. Acheter des vis dans un bricomarché? Trop tard.
Il y a dans le coffre quasiment de quoi refaire un bateau.
Qu'est-ce-qu'il ferait à ma place MacGyver ?
Une voiture s'arrête. "Vous voulez un coup de main". Oui je veux bien un coup de main.
Jean me dit qu'il est bricoleur. Il fait un aller-retour pour chercher des outils et des trucs susceptibles de m'aider.
Au final, on fera un autre aller-retour chez lui.
Avec les vis des bras de liaison du bateau, des morceaux de tubes en acier tronçonnés pour faire des entretoises et des plaques en acier, la remorque est réparée et semble même mieux tenir qu'avant. Il est 22 heures. Ca fait 2h30 qu'on galère à bricoler mais au moins je peux repartir.
Merci Jean.